
Massue, Nouvelle-Calédonie
Muséum de Toulouse, don Théophile Saves (seconde moitié du 19ème siècle)
Les armes furent les objets les plus couramment échangés et vendus entre voyageurs et locaux. C'est pour cela que les collections publiques et privées recèlent un nombre considérable de massues, de casse-têtes et de sagaies. Cependant, peu d'entre elles possèdent encore des bouquets de végétaux comme la massue du Muséum de Toulouse.
On considère aujourd'hui que toutes les massues kanak devaient à l'origine être ornées d'éléments tels que: des bouquets de plantes, principalement des espèces de fougères, ligaturées par des tissus européens (qui étaient couramment échangés dès le tout début du 19e siècle contre du santal notamment), du poil de roussette, des éléments de sparterie. Bien que les fougères semblent avoir une importance particulière dans la culture kanak, il est néanmoins difficile aujourd'hui , un siècle demi après l'achat de ces armes, de connaitre la fonction réelle de ces végétaux.
Pour aller plus loin...
BOULAY, Roger., "Casse-tête et massues Kanak", Éd. L'Étrave, 2015
COIFFIER, Christian., « Fougères et autres éléments végétaux associés aux casse-têtes kanak ou l’art de communiquer sans parole », Le Journal de la Société des Océanistes [En ligne], 136-137 | 2013, mis en ligne le 14 novembre 2013 URL : http://journals.openedition.org/jso/6989